Devant la muraille

Le serpent eut comme un rictus étrange sur le visage lorsqu'il se fit autant contraindre. La fumée du serpent se dissipa, mais Eärendil ne se retranforma pas être normal, en fait, elle resta sous la forme de fumée, comme cela, rien ne pouvait la blesser, et il était impossible d'attraper de l'ombre à main nue... Elle se concentra et chaque parcelle noire de cette forme passa au travers du champ de force que la guerrière tentait désespéremment de garder contre elle et se mit à voler dans les aires, docilement, sans aucune difficulté. Une sphère noire se construisit au centre de l'apparition et alla se rompre de plein fouet contre le ventre d'Érika, l'endroit où elle avait été blessée un peu plus tôt durant la bataille.

-Mais pour m'amuser!

Fit une voie horrifiante qui fit trembler les mûres du château.

Erika sentit que son champs de force ne servait plus à rien et elle pensa tout de suite à une autre option le plus rapidement possible. Mais une sphère noire alla l'atteindre directement à sa blessure au ventre et la guerrière perdit quelques instants contenance, se tenant le ventre à deux mains, le visage crispé. La guerrière se dit que le jeu était fini. Son regard devint inondé de bleu et à l'aide de ses paumes, elle projeta des dizaines de lasers qui brûlaient le nuage de fumée.

-Alors jouons ensemble, grogna la guerrière.

N'étant qu'un amas de fumée, les jets incandescents qu'Érika envoyait sur elle ne lui firent aucun mal, la traversa, sans plus. Elle se mit à rire d'une façon à glacer le sang. Puis, le tas de fumée cessa tout mouvement et le visage de la sorcière apparut en haut de l'apparition.

-Mais pour jouer avec toi, se doit être plus long et te faire souffrir, traîtresse.

Fit-elle en esquissa un sourire sur son beau visage et disparut sans laisser de traces. Elle voulait qu'Érika ressente la perte de son chevalier et retournerait l'attaquer lorsque celle-ci serait à son plus bas. Même si elle essayait de dissimuler ses sentiments, Eärendil n'était pas dupe, elle savait que la guerrière aimait Atlance, donc elle l'en priverait pour son simple plaisir.

Un nuage de fumée noire se forma pour se dissiper presque aussi rapidement, laissant place à Midrielle, Lya et Laurifey. La demie-démonne défit l'étreinte de sa meilleure amie et adressa quelques mots à sa petite fée chérie.

-Ma cocotte, ici, il y a des image horrible de guerre. Si tu veux, tu peux garder les yeux fermer et maman peux te mettre un bandeau sur les yeux pour t'éviter ses images...

Sur ces mots, elle arracha sa deuxièeme manche qu'elle posa sur les yeux de Lya et noua derrière sa tête.

-Cependant, si tu te sent capable d'affronter ces images, tu pourra lever le bandeau et regarder, mais il va falloir que tu sois forte alors, surtout d'esprit... Maman va te garder dans ses bras pour que tu ne t'égare pas...

Elle reprit alors Lya dans ses bras et regarda finalement les alentours. Il y avait tant de morts... Elle ferma les yeux et se concentra un instant... Elle sentit une énergie en provenant de la tour. Elle reconnue Érika. Puis, une autre, plus faible... Beaucoup plus faible... Elle ouvrit les yeux et s'avença vers la plaine. Des cadavres avaient déjà été consumés par le feu, puis, elle vit un corps inerte au sol qui lui sembla familier. Elles'avanca de plus en plus rapidement et reconnu finalement Atlance.

-NOOOOOOOOOOOOOOOOOON!!!!!!!!

Son cris raisonna dans le quasi silence tandi que Midryelle courut les dernier pas qui la séparaient du corps inerte...

Erika eut à peine le temps de commencer à penser à ce qu'elle allait faire pour aller sauver Atlance des griffes de la mage de Magyar quand un cri attira son attention. Le regard bleu remarqua alors la demi-démonde Mydrielle. Erika ne comprit pas tout de suite pourquoi elle avait entendu autant de désespoir dans la voix de Mydrielle, mais le réalisa bien vite en regardant le corps inerte d'Atlance. Lorsque Mydrielle fut arrivée à la hauteur d'Atlance, Erika lui dit d'une voix froide:

-'' Je croyais qu'il était ton mentor. Il a bien dû t'expliquer son pouvoir. Atlance n'est pas mort, son esprit à seulement quitter son corps en tant que fantôme. Cependant, il y a un léger problème...''

Le regard bleu électrique d'Erika sonda celui de Midryelle, comme pour se demander si elle était à la hauteur de la nouvelle.

-'' La mage des hommes-serpents a emprisonné son esprit et l'a emmené dans un endroit qui m'es encore inconnu.''

Laurifey avait écouté les conseils de son amie avant qu'elle parte en fumée vers la muraille. L'Elfe avait suivi la demie-démone et sa petite fille trop mignonne. La mère qu'avait été la jeune femme comprenait parfaitement pourquoi Midryelle avait caché les yeux de Lya. Personne ne voulait que ses enfants voient un tel spectacle désolant et rempli d'horreur. C'est alors qu'elle cria. Ce son déchira le coeur de Laurifey. Jamais, jamais avant elle avait entendue son amie aussi désespérée. C'était tellement triste à voir. De voir comment elle s'était jeter sur lui. Dans le fond, elle comprenait. C'était son ancien maître, la personne qui lui devait tout, toutes ses connaissances, toutes ces techniques de combat. Laurifey avait suivi son amie sans rien dire. Elle ne voulait pas qu'elle s'en fasse trop. L'Elfe écouta Erika. Elle ne savait pas trop ce qu'elles pouvaient faire pour Atlance. C'était plutôt triste à savoir. Non mais c'était quand même une mage des homme-serpents qui l'avait emprisonné. Qu'est-ce qu'elles pouvaient faire contre cette femme ? Au final, Laurifey ne dit rien parce qu'il y avait rien à dire.

(Message télépathique capté par Érika)

"Prends garde Érika... Un guerrier démon et la mage qui nous a attaquée veulent te torturer. Ne t'inquiète pas pour moi..."

Midryelle fut soulager de savoir qu'atlance n'était pas mort, mais qu'un esprit... Mis quelle idiote! Comment avait-elle pu oublier le don étrange de son ancien maître. Elle regarda un instant Érika... ne sachant pas si elle devais se méfier ou pas, comme d'habitude... Une habitude pourtant si loin dans le temps. Finalement, elle détourna le regard pour le poser sur les cadavress gisant autour et elle décida de poursuivre le travaille déjà commencé. Elle s'approcha du plus proche et l'embrasa en prononçant les paroles habituelles, puis elle fit de même avec un autre et un autre et ainsi de suite... Elle reconnaisait certains d'entre eux et d'autre étaient encore bien jeunes... Midryelle avait prit part à de nombreuses batailles, mais jamais elle n'avait eut à bruler le corps d'un compagnion d'arme et cela lui pinçait le coeur, mais elle continua, car tout homme ou femme ayant combattu vaillament méritait qu'on prononce les parole et qu'on brûle son corps en espérant qu'il repose maintenant en paix...